Mon garde-robe a extrêmement évolué au fil des années. Plus jeune, j’étais une accro au magasinage, à l’achat de nouveaux morceaux et à la surconsommation. Prenons ma garde-robe à partir de 2010, soit mon entrée au secondaire, jusqu’à aujourd’hui. J’ai commencé mon parcours de minimaliste en 2016, alors ne soit pas surpris des premières années. Je t’invite à regarder les petits pictogrammes qui illustrent la quantité de vêtements que je possédais selon les années.
GARDE-ROBE COMMODE TABLE DE CHEVET
À titre informatif, ma commode est très grande avec huit tiroirs. Ma table de chevet a trois tiroirs et mon garde-robe à changer selon mes différentes demeures passant de très grand à petit.
2010 : LE DÉFI ULTIME DE LA SURCONSOMMATION
Je me rappelle encore, comme si c’était hier, je m’étais donné le défi de porter tous mes chandails avant d’en reporter un pour une deuxième fois. Cela dit, du début de l’année scolaire jusqu’aux temps des fêtes, je n’ai jamais porter le même haut. C’est 119 jours, soit 119 chandails différents.
C’était un drôle de défi, je l’admet. Un défi qui est loin de représenter mes valeurs d’aujourd’hui. Au moins, il y avait une bonne raison derrière ça. Je tenais à le faire pour porter tous mes vêtements, car je ne portais jamais la grande majorité de mes morceaux. Ce challenge m’a permis de me rendre compte que j’avais beaucoup de vêtements que je portais par obligation. Il est important de porter des vêtements que nous aimons. C’est une belle leçon que je conserve encore aujourd’hui. Ce n’est pas parce qu’un morceau de tissu est à la mode qu’il faut se sentir obligé de le porter et de le garder. Il est mieux de porter les vêtements qui nous représentent même s’ils ne sont plus à la mode du jour.
2011 à 2014 : LE DÉFILÉ DE MODE AU QUOTIDIEN
J’ai continué à avoir autant de vêtements. Je magasinais sans cesse. J’aimais bien organiser mes tenues pour la semaine. Je préparais même les bijoux que j’allais agencer avec mes différents « kits ». Je me souviens que je prenais plusieurs méthodes pour trier mes vêtements et tous les porter. Par exemple, je tournais mes supports dans mon garde-robe lorsque je portais un vêtement. Ainsi, je pouvais savoir ce que je n’avais pas porté depuis longtemps. Cette technique est excellente lorsqu’on veut désencombrer ces vêtements, cependant je ne l’utilisais pas pour réduire simplement pour tout utiliser. Quand je regarde mes agissements aujourd’hui, je trouve ça absurde de me forcer à porter des vêtements que je n’aimais pas à 100%.
2015 : LE DÉSINTÉRÊT DE LA FOLIE DE LA MODE
Cette année-là, j’ai commencé à avoir moins d’intérêts dans la mode. Je perdais moins de temps à choisir mes tenues, mais j’étais tout autant encombré par le trop de vêtements que j’avais. J’adorais organiser et faire le gros ménage de mon garde-robe, mais je gardais mes vêtements. Mes tiroirs de commode, de table de chevet et mon garde-robe débordaient. J’arrivais à peine à les fermer. Cette affirmation est valide de 2010 à 2015.
Quantité de vêtements de 2010 à 2015
2016 : L’ANNÉE DU MÉCHANT CHANGEMENT
L’année où j’ai découvert le minimalisme. J’ai découvert ce mode de vie le 1er janvier comme je vous l’expliquais dans mon premier article. Je n’ai pas eu le temps de retourner à l’école pour le retour des vacances de Noël que j’avais déjà fait un énorme ménage de ma garde-robe. J’ai désencombré au moins 50% de mes vêtements. J’ai donné des sacs et des sacs c’était inimaginable. Je n’en revenais pas d’avoir autant de vêtements à donner et d’en avoir autant encore dans mon placard. Le minimalisme m’avait fait voir mon garde-robe différemment, ce n’était plus une fierté. J’avais compris que les vêtements n’étaient pas une réelle source de bonheur.
Quantité de vêtements en 2016
2017 : LES TIROIRS PRESQUE VIDE
L’année où j’ai commencé mes études universitaires en environnement, c’est le moment où j’avais le moins de vêtements. Je commençais à étudier en environnement alors je ne voyais pas la logique d’avoir beaucoup de vêtements. Je voulais simplement que ma commode représente bien mes valeurs. J’avais l’équivalent d’une demi-commode pour mes vêtements et deux tiroirs de ma table de chevet pour mes sous-vêtements. De plus, j’arrivais à voir le fond de mes tiroirs même quand tous mes morceaux étaient rangés. Ce qui m’a aidé à minimiser mes vêtements c’est que je devais partager une commode avec mon colocataire et je n’avais pas de garde-robe (à l’exception de celui de l’entrée bien sûr).
Quantité de vêtements en 2017
2018 – 2020 : LES TIROIRS UN PEU PLUS PLEINS
Les trois dernières années, j’avais de nouveau plus de place pour ranger mes vêtements. Le désavantage, c’est que lorsque nous avons accès à plus de rangement, nous avons tendance à accumuler plus. Cela dit, ma quantité de vêtements a augmenté si je me compare à mon année 2017, bien que j’aie probablement 75% moins de vêtements qu’avant 2016. Beaucoup de mes proches m’ont donné des vêtements, alors j’en ai accumulé plus. Sans compter le fait que j’ai dû acheter des vêtements de maternité sans donner mes morceaux réguliers. Il aurait été absurde de donner les vêtements qui ne me faisaient plus pendant ma grossesse alors que je vais pouvoir les porter après ma gestation. Bien que ma quantité de vêtements soit encore minimale, j’ai ressenti le besoin de me recentrer sur mes valeurs de minimaliste avant l’arrivée de mon bébé.
Quantité de vêtements de 2018-2020
2021 : MES PROCHAINS DÉFIS
Avec la fin de l’année 2020 et mon accouchement qui approche, je me mets au défi de réduire drastiquement mon garde-robe avant la fin novembre. Bien sûr, je ne vais pas pouvoir tester les grandeurs de mes morceaux c’est pourquoi ce désencombrement se perpétuera tout au long de l’année 2021, le temps que mon corps redevienne à la normale. J’aimerais vraiment essayer d’avoir un uniforme. Je compte conserver mes vêtements de maternité, car un deuxième bébé s’est vite arrivé!
Wow donc ben cool et Bravo! Et c’est donc vrai qu’on en ramasse des vêtements……
Merci Francine! 🙂 Oui, c’est facile d’accumuler rapidement des vêtements. Un petit tri ne fait jamais trop de tord.
Bravo pour ce beau parcours !
Je fais aussi un bilan de mes achats vestimentaires depuis l’année dernière et je suis choquée des dépenses dans cette catégorie. On n’y prête pas forcément attention mais ça peut aller vite.
Je ne suis pas encore minimaliste mais mes vêtements le deviennent (plus épuré, simple, basique) j’achète en grande majorité de la seconde main. Pour 2021 je vais me lancer réellement dans plus de minimalisme.
Si tu veux jeter un œil à mon bilan 2019 : https://formelessisbetter.com/2020/01/12/bilan-shopping-2019/
Merci beaucoup Pauline! 🙂
Effectivement, lorsqu’on ne porte pas attention à nos achats, il est facile de s’encombrer et de dépenser très rapidement. N’oublie pas, être minimaliste c’est une question de perspective et non un nombre X de biens matériels!
Je vais aller voir ton bilan avec plaisir.